Vidéo: rencontre avec les bénévoles des RJG

Broc a vibré du 2 au 6 juillet au rythme des Jeunesses gruériennes. Entre éclats de joie et signes de fatigue dans les regards, les bénévoles savourent avec fierté la réussite de ces derniers jours, alors que la fin de la manifestation approche.

Pour expliquer l’organisation de cet événement, Brigitte Sprenger-Rime, responsable des bénévoles, précise: "On avait planifié environ 2900 tranches horaires de quatre heures réparties entre le montage des infrastructures, le service, les jeux, la sécurité, mais aussi des tâches de l'ombre comme le nettoyage. Cela représente au total environ 980 bénévoles." 

Elle souligne cependant que le principal défi a été le recrutement de bénévoles, notamment pour s'assurer que les créneaux horaires les moins attrayants, en particulier ceux de nuit, soient également couverts. 

Un esprit familial avant tout 

Au cœur de cette mobilisation, l'esprit familial s'est fait ressentir. Par exemple, Nolan, le fils de la responsable de la commission des bénévoles, motivé à aider du haut de ses 10 ans, raconte: "Je suis venu avec les copains pour aider au montage de la place de fête, c'était trop cool." 

De son côté, Stefan, cinquantenaire, met en avant la motivation familiale à la base de son bénévolat: "J'ai mes deux garçons qui font partie de la jeunesse et, en tant que parent, je trouve que c'est normal de les soutenir." 

Des motivations diverses

Par ailleurs, les raisons de l'engagement varient d'un bénévole à l'autre. Fanny, qui habite à Broc depuis toujours et qui se présente comme une "vraie" du village, explique: "C'est pour soutenir tous ces jeunes qui travaillent dans plein de sociétés différentes. Comme partout, ce sont toujours les mêmes qui sont investis, donc j'avais envie de venir leur donner un coup de main."

L'intergénérationnel au rendez-vous 

D'autre part, l'aspect intergénérationnel est particulièrement apprécié. "Ce qui me plaît beaucoup, c'est que c'est intergénérationnel: ça rassemble autant les jeunes que les plus âgés. Il y a toutes les tranches d'âge qui sont représentées: les parents qui ont fait la jeunesse, mais aussi les grands-parents", relève Stefan.

De son côté, Sophie, bénévole de 52 ans, se remémore: "J'ai aussi participé aux girons, il y a bien longtemps, en 92, quand la jeunesse de Treyvaux avait été invitée. Avec les anciens qui ont déjà vécu ces moments, on se sent encore très jeunes, même si on ne l'est plus vraiment (rires), et c'est justement ce qui nous relie." 

Une satisfaction partagée

Enfin, la satisfaction d'un travail bien fait ne laisse personne indifférent. Fanny confie avec le sourire: "C'est génial de voir que ce qu'on a mis en place, ça roule. Par exemple, le souper-spectacle a super bien fonctionné: on a réussi à servir 1300 personnes en moins d'une heure et demie pour l'entrée, plat et dessert."

Brigitte Sprenger-Rime conclut: "C'est un travail d'équipe pour lequel il faut pouvoir compter sur des gens investis. C'est une coopération excellente et je le souligne, car c'est le travail d'équipe qui a permis que ça fonctionne!"